Jovenel Moïse

 
Jovenel Moïse
1968 - 2021
 

Politicien haïtien, président de la République d'Haïti de 2017 à son assassinat en 2021.

Nationalité haïtienne Haïtien, né le 26 juin 1968 et mort le 7 juillet 2021

53 ans Mort victime d'un homicide à l'âge de 53 ans.

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Biographie

Jovenel Moïse, né le 26 juin 1968 à Trou-du-Nord et mort assassiné le 7 juillet 2021 à Pétion-Ville, est un homme d'État et haïtien. Membre du Parti haïtien Tèt Kale (PHTK), il est président de la République d'Haïti du 7 février 2017 à sa mort.

PDG d’Agritrans, une entreprise de production et d'exportation de bananes, il a pour cela obtenu une subvention de six millions de dollars du président Michel Martelly, dont il est proche. Détenteur de quatorze comptes bancaires, il est aussi soupçonné de blanchiment d'argent. Par la suite, il est désigné par le président sortant Martelly comme candidat à l'élection présidentielle de 2015 pour le parti PHTK. Il arrive en tête du scrutin, mais celui-ci est annulé en raison d'irrégularité. Il est finalement élu lors de l'élection présidentielle de 2016 et succède au président intérimaire, Jocelerme Privert, le 7 février 2017, devenant le 58e président de la République.

Dès le début de son mandat, des milliers d’ouvriers employés par les industries textiles des zones franches prennent régulièrement la rue pour demander une hausse du salaire minimum, alors fixé à 300 gourdes (4 euros) par jour, mais leurs revendications restent ignorées. Les mobilisations sont renforcées en septembre par d'autres secteurs de la population en protestation contre le vote du budget de l’État. Le 17 septembre 2018, le premier ministre, Jack Guy Lafontant, démissionne à la suite de violences urbaines et est remplacé par Jean-Henry Céant, membre de l'opposition et ancien candidat à la présidence. En février 2019, une hausse, inspirée par le Fonds monétaire international (FMI), allant jusqu’à 50 % des prix des carburants à la pompe et des scandales de corruption impliquant plusieurs ministres et le président lui-même provoquent d'importantes manifestations contre le gouvernement. Après plusieurs semaines de contestations, les manifestants réclament la démission du chef de l'État. Le président s'accroche au pouvoir, ignore les appels à son départ et promet de redémarrer l'activité économique dans le pays. Le 21 mars 2019, les députés obtiennent la démission du gouvernement Céant. Les troubles politiques et les appels à la démission du président débouchent sur une crise politique, sociale et institutionnelle. En mars 2020, pour tenter de résoudre la crise politique, il nomme un nouveau premier ministre en la personne de Joseph Jouthe.

Sa présidence est également marquée par la pandémie de Covid-19, qui se propage depuis le mois de mars 2020, date à laquelle deux personnes sont testées positives au SARS-CoV-2. Le président décrète alors l'état d'urgence sanitaire et met en place une série de mesures pour éviter une propagation du virus. En novembre 2020, il annonce l'organisation de prochaines élections générales et nomme des représentants au Conseil électoral provisoire. Contesté, il annonce également le 7 janvier 2021 son intention de convoquer un référendum le 25 avril 2021 afin de proposer à la population une nouvelle constitution. En l'absence d'un Conseil constitutionnel, d'un Conseil électoral permanent, et d'un Sénat fonctionnel, il existe une ambiguïté sur la date de fin de mandat de Jovenel Moïse. Alors que ce dernier, qui a été élu en novembre 2016 et a pris ses fonctions le 7 février de l'année suivante, estime que son mandat de cinq ans se termine le 7 février 2022, une partie de l'opposition et des secteurs de la société civile allèguent que son mandat prend fin le 7 février 2021, en se fondant sur la date de l’élection présidentielle haïtienne de 2015, qui toutefois a été annulée. En réaction, une partie de l'opposition désigne un président provisoire de transition afin de remplacer Moïse en la personne du juge Joseph Mécène Jean-Louis, alimentant une fois de plus la crise politique en cours.

Jovenel Moïse naît à Trou-du-Nord, dans le département du Nord-Est. Issu d'une famille modeste, il est le fils de Lucia Bruno, une couturière et commerçante, et d'Étienne Moïse, mécanicien et agriculteur. Il effectue ses études primaires dans sa ville natale.

Installé avec sa famille à Port-au-Prince en juillet 1974, il effectue ses études primaires dans sa ville natale et poursuit ses études secondaires au Lycée Toussaint Louverture. Plus tard, il fréquente la Faculté des Sciences de l’Éducation de l’Université Quisqueya. Malgré son avenir d’éducateur déjà tracé, il change de direction pour se lancer dans l’entreprenariat.

En 1996, il épouse une de ses camarades de classe, Martine Joseph. Le couple a deux fils et une fille : Joverlein Moïse, Jomarlie Moïse et Jovenel Junior Moïse. La même année, ils quittent la capitale et s’installent à Port-de-Paix.

Moïse lance sa première entreprise à Port-de-Paix, JOMAR Auto Parts, toujours en activité aujourd'hui. En 1996, il commence le développement d'un projet agricole de production de banane biologique à partir d'une plantation s'étendant sur plus de 25 acres de terre dans le département du Nord-Ouest. En 2001, Moïse s'associe à l'entreprise Culligan pour démarrer une usine d'eau potable destinée à la distribution dans les régions du Nord-Ouest et du Nord-Est. En 2004, il devient membre de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Nord-Ouest (CCINO). Peu de temps après, il est élu président du CCINO. Il devient ensuite secrétaire général de la Chambre de commerce et d'industrie d'Haïti (CCIH), où il contribue à l'intégration et à la représentation équitable des chambres de commerce régionales au sein de l'organisation nationale.

En 2008, il participe à la création de la Compagnie Haïtienne d’Énergie S.A. (COMPHENER S.A.), une société régionale d’électricité qui vise à apporter de l’énergie solaire et éolienne dans 10 communes du Nord-Ouest. En 2012, il fonde AGRITRANS SA et introduit le projet agricole NOURRIBIO dans sa ville, à Trou-du-Nord, et participe à la création de la première zone de libre-échange agricole d'Haïti, une bananeraie de 2500 acres dans le Nord-Est. Avec ce projet, Moïse réussi à cultiver des terres non exploitables. Grâce à ce projet, Haïti a pu exporter des bananes biologiques vers l'Allemagne, pour la première fois depuis 1954. Cela l'a conduit à être surnommé Nèg Bannann (Banana Man). Il met en place plus d'une douzaine d'autres projets agricoles qui créent près de 3000 emplois directs et 10000 emplois indirects.

En 2015, le président Michel Martelly, désigne Jovenel Moïse comme candidat à la présidence du parti politique qu’il a fondé, le Parti haïtien Tèt Kale (PHTK). Le président Martelly voit en Jovenel un « agent de production nationale » ayant toutes les capacités de pérenniser sa vision d’une «Haïti transformée ». Pour Jovenel Moïse, ce sont les objectifs socio-économiques nationaux qui priment. Il déclare : « Mon leadership, axé sur les résultats, guidera mon gouvernement tout en m’efforçant de rendre mon pays encore plus fort et meilleur pour l’ensemble des familles haïtiennes. » Pour sa campagne, Moïse bénéficie du soutien des riches familles haïtiennes, des États-Unis et des bailleurs de fonds .

Le 25 octobre 2015, il se place en tête du premier tour avec 32,81 % des voix. Celle-ci est finalement annulée. Après le report du second tour de l'élection présidentielle, finalement annulé, et la fin du mandat du président sortant Michel Martelly, le 7 février 2016, c'est le président du Sénat, Jocelerme Privert, qui est élu président provisoire de la République par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Le 6 juin, la présidentielle est officiellement annulée par le président du Conseil électoral provisoire, provoquant un nouveau scrutin.

Après l'annulation du scrutin de 2015, Moïse se déclare de nouveau candidat à l'élection présidentielle de 2016. Le scrutin est ensuite fixé pour le 5 octobre 2016, puis reporté après le passage de l'ouragan Matthew et fixé au 20 novembre suivant. Le 23 juin 2016, les candidats déclarés, ayant déjà participé au scrutin de 2015, sont au nombre de 27.

Avec un taux de participation de moins de 21 %, il remporte le scrutin à la majorité absolue dès le premier tour, recueillant 55,67 % des suffrages, devant Jude Célestin (19,52 % des voix), Jean-Charles Moïse (11,04 %) et Maryse Narcisse (8,99 %). Le 2 janvier 2017, son élection est définitivement validée.

Le 7 février 2017, il est investi président de la République, succédant à Jocelerme Privert. Le 22 février 2017, il nomme Jack Guy Lafontant au poste de Premier ministre qui présente son gouvernement le 13 mars. Le 16, ce dernier obtient la confiance du Sénat à l'unanimité des 20 voix. Le 21 mars, son gouvernement obtient la confiance de la Chambre des députés avec 95 voix pour, 6 contre et 2 abstentions. Lafontant prend ses fonctions le jour-même.

En novembre 2017, il annonce la recréation des Forces armées d'Haïti, dissoutes en 1995, ce qui faisait de Haïti un pays sans armée.

Pendant son mandat, il est confronté à de nombreuses protestations. En septembre 2017, il est confronté à un rassemblement de milliers de personnes manifestant à l'appel de l'opposition, qui critique la publication du budget national, certains économistes jugeant par ailleurs que ce dernier risque d'aggraver l'endettement du pays.

Le 14 juillet 2018, Lafontant annonce sa démission, une semaine après des violences meurtrières déclenchées par une tentative de son gouvernement d'augmenter les prix des carburants. Près d'un mois plus tard, Jean-Henry Céant est nommé Premier ministre par le président de la République. Celui-ci procède à son installation ainsi qu'à celle de son cabinet ministériel le 17 septembre 2018.

Par décret, Jovenel Moïse réduit drastiquement en novembre 2020 les pouvoirs de la Cour supérieure des comptes. Cette institution enquêtait notamment sur les affaires de corruption impliquant tous les gouvernements de 2008 à 2016 ; Jovenel Moïse lui-même avait été cité par la Cour pour avoir été l'un des protagonistes d'un « stratagème de détournement de fonds ».

Début 2019, les conditions de vie se détériorent en raison de la dévaluation de la monnaie nationale et d'une inflation galopante. Jovenel Moïse est à nouveau contesté en février 2019, avec des manifestations d’ampleur visant à lui faire quitter la tête du pays. En plus de la baisse de popularité du président de la République en raison de son incapacité à tenir ses promesses de campagne, le mouvement fait suite à la publication d’un rapport de la Cour des comptes haïtienne faisant état de possibles détournements de fonds d'aide au développement de la part d'anciens ministres et de hauts fonctionnaires ; des entreprises de Jovenel Moïse sont épinglées comme étant « au cœur d’un stratagème de détournement de fonds ».

La majorité des manifestants sont issus des quartiers les plus pauvres. Marc-Arthur Fils-Aimé, directeur général de l’Institut culturel Karl-Lévêque, déclare : « Les revendications se sont radicalisées à un point tel qu’elles ont pris l’allure d’une lutte de classe. Les luttes conjoncturelles se sont superposées à des luttes structurelles. Il est presque impossible de bien cerner le contour des actuelles perturbations si on les sépare de la charpente socio-économique et culturelle du pays où les élites exportatrices ont prospéré au point de réduire l’île à l’état de néo-colonie. »

Le 21 mars 2019, Jean-Michel Lapin est nommé Premier ministre d'Haïti par intérim, en remplacement de Céant, renversé par une motion de censure. Le 9 avril, il est chargé de former un gouvernement. Celui-ci est annoncé le 9 mai. N'étant pas parvenu à faire approuver son équipe gouvernementale, il démissionne le 22 juillet suivant. Fritz-William Michel est nommé pour lui succéder. Il forme son gouvernement, paritaire, le 25 juillet. Le 4 septembre, il obtient sa confiance par 76 voix pour et trois abstentions. Il n'est cependant pas ratifié par le Sénat.

Du 15 septembre à début octobre, au moins 17 personnes sont tuées et près de 200 blessées par balles et armes blanches, d'après le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), qui indique : « Les autorités actuelles, depuis leur avènement au pouvoir, bafouent les acquis démocratiques du peuple haïtien et violent systématiquement ses droits. Elles n’ont jamais pris au sérieux les différents mouvements de protestation réalisés dans le pays depuis juillet 2018 par une population en proie à tous les maux et qui réclame la jouissance de ses droits civils, économiques, politiques et sociaux. »

En novembre 2019, son gouvernement augmente de 20 % le salaire minimum.

Le 13 janvier 2020, le mandat de la Chambre des députés et de deux tiers des sénateurs prend fin, ce qui rend le Parlement non fonctionnel. En effet, le Parlement n'a pas approuvé la loi électorale. Le président peut alors gouverner par décrets.

L’économie est en récession avec une réduction du PIB de 1,2 % en 2019. Des associations alarment également sur la situation sociale : « Plus rien ne fonctionne : pas de gouvernement, pas de services publics, pas d’eau, pas d’essence, pas de nourriture pour les orphelinats, pas de médicaments, deux millions d’enfants ne sont pas scolarisés depuis la rentrée. […] Nous avons été surpris par le niveau de malnutrition. Plus de 500 000 personnes (sur 12 millions d’habitants) sont en situation de préfamine, un Haïtien sur trois est en insécurité alimentaire. », souligne la directrice des opérations de l’ONG Solidarités International.

Le 2 mars, Joseph Joute est nommé Premier ministre. Il est investi avec son gouvernement le 4 mars.

Le 7 février 2021, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire déclare la fin du mandat présidentiel. Le jour même, le gouvernement annonce avoir déjoué une tentative de putsch. Le lendemain, l'opposition annonce nommer le juge Joseph Mécène Jean-Louis comme président par intérim pour une période de transition de deux ans, et la rédaction durant la période d'une nouvelle Constitution consensuelle dans le cadre d'une conférence nationale. Les institutions, paralysées faute d'élections, sont incapables d'ébaucher un plan de sortie de crise. Le Conseil constitutionnel n’existe qu’en théorie. Le Sénat, autorisé par la loi pour dénouer ce genre de situation, se trouve dans l’incapacité de réagir. Du fait de l'absence d’élections pour renouveler sa composition, seul un tiers des sénateurs y siège encore. De même, l'Assemblée nationale ne siège plus depuis janvier faute de législatives.

En réaction, Jovenel Moïse décide de mettre à la retraite les trois juges dissidents Yveckel Dieujuste Dabresil, Wendelle Coq Thelot, ainsi que Joseph Mécène Jean-Louis. Pourtant, en vertu de la Constitution, ceux-ci sont inamovibles. Le 10 février, la police disperse une manifestation de l'opposition. Jovenel Moïse renvoie en avril son Premier ministre Joseph Jouthe et le remplace par Claude Joseph, précédemment à la tête des Affaires étrangères. Ce dernier est le sixième Premier ministre nommé en quatre ans.

En 2020, Haïti ne compte qu'un lit d’hôpital pour 1 502 habitants, un médecin pour 3 353 habitants, et 124 lits de réanimation sur tout son territoire. Les institutions sanitaires – pour la plupart privées – manquent de tout : d’équipements, de matériel de protection, de médicaments, d’accès à l’eau et à l’électricité, etc. Le budget consacré à la santé a constamment diminué depuis le coup d’État de 2004. Il ne représente plus en 2018 que 4,3 % des dépenses publiques, soit 13 dollars par personne.

C'est dans ce contexte que frappe l'épidémie du coronavirus lorsque le 19 mars 2020, le ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) d'Haïti déclare officiellement deux premiers cas confirmés. Le 7 avril 2020, le président, les ministres et secrétaires d'État haïtiens sont testés pour le Covid-19. Le 4 juin 2020, Médecins sans frontières (MSF) alerte sur l'augmentation rapide du nombre de cas Covid-19 en Haïti : en moins d'un mois, il est passé de 100 cas à plus de 2 600 cas actifs et 50 morts.

Néanmoins, les mesures barrières telles que le confinement et la distanciation sociale ne peuvent pas être appliquées par les habitants les plus pauvres d’Haïti qui ne survivent que grâce à l'économie informelle, comme les commerçantes des marchés de Pétion-Ville qui manifestèrent au mois d'avril contre les mesures de restrictions de leurs activités en scandant le slogan : « Mourir de faim ou mourir du coronavirus, on a fait notre choix ».

Jovenel Moïse est mort le mercredi 7 juillet 2021, à l'âge de 53 ans, assassiné, à Pétion-Ville (Haïti). Le 7 juillet 2021, le Premier ministre sortant Claude Joseph annonce que Jovenel Moïse aurait été assassiné, dans la nuit du 6 au 7 juillet vers 1 h du matin, par un commando qui a attaqué sa résidence privée à Pèlerin 5, un quartier de Pétion-Ville. Sa femme, Martine Moïse, a été blessée dans l'attaque.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Haïtienne Drapeau haïtien
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

  • Activités principales : Président
  • Autres activités : Homme d'état
  • Domaines : Assassinat, Homicide, Homicide volontaire, Justice, Meurtre

Noms

  • Nom usuel : Jovenel Moïse
  • Nom complet : --
  • Prénom : Jovenel
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Moïse
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : --

Naissance

  • Date de naissance : 26 juin 1968
  • Lieu de naissance : --
  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 53 ans
  • Cause de mort : Homicide (Homicide)

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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 Président en Haïti, métier à gros risque !
Président en Haïti, métier à gros risque! On est pas si mal en France, à part quelques décérébrés qui défilent sans masque! Mourir assassiné et si jeune, quelle tristesse... Il mérite le Paradis, si ce dernier existe...car quoi qu'il ait fait de mal, cela ne mérite pas le peloton d'exécution!
Commentez - il y a 3 ans

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