Artiste, Critique, Écrivain, Journaliste (Art, Journalisme, Littérature).
Francais, né le 25 mars 1890 et mort le 22 septembre 1978
Enterré (où exactement ?).
Jean Guéhenno, selon l'état civil Marcel-Jules-Marie Guéhenno, né le 25 mars 1890 à Fougères (Ille-et-Vilaine) et mort le 22 septembre 1978 à Paris, est un écrivain et critique littéraire français.
Jean Guéhenno a raconté son enfance pauvre dans son livre Changer la vie : fils d'un cordonnier d'une petite ville industrielle de Bretagne, il est contraint d'abandonner l'école à quatorze ans pour s'engager comme employé dans une usine de galoches, mais continue à étudier seul, après ses journées de travail. Il réussit à obtenir le baccalauréat. L'historien et membre de l'Association "Les Amis de Jean Guéhenno", Florent Le Bot, en fait l'une de ses sources pour son histoire industrielle de la chaussure en France .
Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale comme officier d'infanterie, Jean Guéhenno réussit ensuite le concours d'entrée à l'École normale supérieure. Reçu en 19201 à l'agrégation de Lettres. Il est nommé professeur de khâgne au Lycée Lakanal, et par la suite aux lycées Henri-IV et Louis-le-Grand. Il achève sa carrière dans l'Éducation nationale comme inspecteur général.
Jean Guéhenno se consacre par ailleurs à la critique littéraire, notamment à une étude approfondie de l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau, à qui il consacre les livres suivants : Jean-Jacques en marge des Confessions (1948), Jean-Jacques, roman et vérité (1950), Jean-Jacques, grandeur et misère d'un esprit (1952) et Jean-Jacques, histoire d'une conscience (1962). Il est l'auteur de nombreux autres ouvrages, dans lesquels il propose un humanisme original, notamment L'Évangile éternel (1927), Caliban parle (1928), La Foi difficile (1957) et Caliban et Prospero (1969).
C'est à cet humanisme que ressortit l'engagement politique de Jean Guéhenno entre les deux guerres. En 1927, il signe avec Alain, Lucien Descaves, Louis Guilloux, Henry Poulaille, Jules Romains, Séverine, notamment, la pétition contre la loi sur l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre, loi qui abroge, selon les signataires, toute indépendance intellectuelle et toute liberté d'opinion2. Cette pétition paraît dans le numéro du 15 avril 1927 de la revue Europe, dont Guéhenno devient le directeur de publication en 1929. Il assure cette fonction jusqu'en mai 1936. En 1935, il fonde l'hebdomadaire Vendredi.
Il participe en 1930 au troisième cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands. Son engagement devait tout naturellement le conduire à rejoindre la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Il poursuivit clandestinement son activité littéraire pendant l'Occupation, sous le pseudonyme de Cévennes.
Il collabore au Figaro à partir de 1945.
Jean Guéhenno fut élu à l'Académie française le 25 janvier 1962, par 15 voix au fauteuil d'Émile Henriot. Il fut reçu le 6 décembre 1962 par Jacques Chastenet (c'était la première cérémonie de réception à se tenir dans l'Académie rénovée), suscitant cet hommage de François Mauriac dans son Bloc-notes : « Quelque mal que vous pensiez de l'Académie, dans une vie exemplaire comme celle de Guéhenno, elle apporte une consécration irremplaçable. Le petit ouvrier breton qui, par la puissance de son esprit et par sa persévérance, est devenu ce maître éminent, ce haut fonctionnaire, et surtout cet écrivain, dessine sous nos yeux une image d'Épinal où la Coupole doit apparaître dans la dernière case. »
Jean Guéhenno est mort à Paris le 22 septembre 1978.
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Les meilleures citations de Jean Guéhenno.
Je définirais un professeur un homme qui pense mieux devant les autres, avec les autres et pour les autres, que seul et pour lui seul.
Le souvenir de l'effort est toujours un souvenir heureux et l'on sourit aux anciennes misères vaincues.
L'amour est cette merveilleuse chance qu'un autre vous aime encore quand vous ne pouvez plus vous aimer vous-même.
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