Artiste, Écrivain, Romancier (Art, Littérature).
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James Oliver Curwood né le 12 juin 1878 à Owosso dans le Michigan est un romancier américain. Il meurt le 13 août 1927.
James Oliver Curwood (1878-1927). James Oliver Curwood est, avec Jack London, l'un des maîtres des récits du Grand Nord, avec des récits comme The Golden Snare ou encore The Danger Trail (1910), roman qui débute sur un véritable hymne à l'esprit d'aventure associé à ces régions: "For perhaps the first time in his life, Howland felt the spirit of romance, of adventure, of sympathy for the picturesque and the unknown surging through his veins". On lui doit aussi bien des récits animaliers, parmi lesquels Kazan the Wolf Dog (1914), Nomads of the North (1919), ou le fameux Grizzly-King (1916) qui a été adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud (L'ours). Il a d'abord été journaliste pour le Detroit News-Tribune, et l'est resté jusqu'en 1907. En parallèle, il publie un grand nombre de nouvelles et de romans (le premier, The Wolf Hunters, 1908), qui jouissent immédiatement un grand succès et sont largement adaptés au cinéma (The Alaskan, 1924, The Ancient Highway, 1925; en tout, une centaine de films). C'est à partir de 1909 que l'existence tout entière de Curwood connaît un tournant décisif après un premier voyage dans le Grand Nord canadien. A partir de cette date, l'écrivain passe près de six mois par an dans les solitudes glacées, où il vit dans une cabane et se nourrit des produits de sa chasse. Son amour pour la nature le conduit à développer une philosophie de la nature proche du mysticisme, militant pour la protection de l'environnement, la limitation de la chasse, etc. Loin de la vision pessimiste et doloriste que Jack London offre du Grand Nord, lieu de misère et de souffrance (A Daughter of the Snows, Children of the Frost), Curwood y voit une source de vie, de laquelle l'homme tire une puissance physique et morale qui en fait un être à part (ce qu'évoquent directement les premières pages de God's Country... and the Woman, 1915). Son primitivisme se traduit par des évocations lyriques de la nature sauvage, où le "détail vrai" le dispute à une volonté d'élever l'espace à une dimension mythique.
Curwood a publié en tout une trentaine de romans et de recueils de nouvelles, la plupart ayant été traduits en France par Paul Gruyer et Louis Postif. On peut lire une traduction de ses oeuvres les plus fameuses réunies en un volume dans la collection Bouquins, chez Robert Laffont, sous le titre "Bêtes et gens du Grand Nord".
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