Qu'a fait Curd Jurgens durant la guerre de 39-45 ?
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Deugerbert
a posté cette publication Merci !
Sauf pour l'avoir vu dans quelques films. Des films d'époque, comme l'on dit. On aime ou pas... Pas de jugement. Mais qu'a fait cet homme durant la guerre de 39-45. Il avait 25-30 ans, non ? Nulle intention d'atteindre à sa mémoire : simple curiosité.
il y a 9 ans
5/5 : Le Paradis (la meilleure place) !!
4/5 : Le Paradis !
3/5 : Presque le Paradis...
2/5 : Presque l'Enfer...
1/5 : L'Enfer !
0/5 : L'Enfer (la pire place) !!
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Anonyme 70733 en tant qu'acteur il a été dispensé d'incorporation comme tous les acteurs qui devaient servir à divertir les armes à été ensuite emprisonné en camp pour idée non conforme au nazi!
Curd Jürgens«Général du Diable» (1952, avec Marianne Koch) En 1935, Curd Jürgens débute au cinéma dans «Königwalzer» de Herbert Maish (dont la version française est parallèlement réalisée par Jean Grémillon), une comédie musicale comme le cinéma allemand en a tant fait et comme le jeune premier en tournera beaucoup durant les quinze premières années de sa carrière. Signalons tout de même son apparition dans le film de Dietlef Sierck (le futur Douglas SirkDouglas Sirk), «Zu Neuen Ufern». Le 15-6-1937, Curd épouse enfin Lulu. En 1940, sa popularité est très grande. Bénéficiant de l'exemption accordée aux comédiens par le régime hitlérien afin d'entretenir le moral des troupes, le jeune acteur est dispensé de servir aux armées. Un peu plus tard, pour avoir trop souvent refusé de tourner des films de propagande (ou, selon d'autres sources, pour lui avoir répondu de manière impertinente), le sinistre Dr Goebbels fait interner l'acteur dans un camp de concentration en Hongrie ! En 1944, durant le tournage de «Jeunes filles de Vienne», il rencontre l'actrice Judith Holzmeister. Divorçant de Lulu en 1947, il épouse la jeune femme le 16-10-1947. Les tourtereaux vivent ensemble une période de grand bonheur, pratiquant leur métier dans des troupes ambulantes. Le couple divorcera toutefois en 1955. Son attitude réservée sous le régime nazi fait de Curd Jürgens un interprète inévitable dans les nombreuses comédies allemandes de l'immédiate après-guerre. Il tint successivement dans ses bras toutes les jeunes actrices allemandes encore présentables: Irene von Meyendorff («Eine kleine Sommermelodie», 1944…), Kathe DörschKathe Dörsch («Das Kuckucksei», 1949), Judith Holzmeister («Le mystère de la vie», 1952…), Eva Bartok («Der letzte Walze», 1953…), Sonja ZiemannSonja Ziemann («Liebe ohne Illusion», 1955…) , Maria Schell («Le bandit au grand coeur», 1958…),… Sa carrière nationale culmine en 1955, lorsqu'il interprête le fameux «Général du Diable» d'Helmut Kaütner et «Les rats» de Robert Siodmak. De cette partie de sa filmographie, peu connue chez nous, nous avons bien aimé le plus tardif «Le joueur d'échecs» de Gerd Oswaldf (1960), avec Claire Bloom. En 1949, Curd Jürgens réalise son premier film de long métrage, «Prämien auf dem Tod», qui lui vaut une petite renommée internationale et notamment américaine. Il reviendra à la réalisation en 1951 pour «Gangsterpremiere».
Curd Jürgens«Général du Diable» (1952, avec Marianne Koch)
En 1935, Curd Jürgens débute au cinéma dans «Königwalzer» de Herbert Maish (dont la version française est parallèlement réalisée par Jean Grémillon), une comédie musicale comme le cinéma allemand en a tant fait et comme le jeune premier en tournera beaucoup durant les quinze premières années de sa carrière. Signalons tout de même son apparition dans le film de Dietlef Sierck (le futur Douglas SirkDouglas Sirk), «Zu Neuen Ufern».
Le 15-6-1937, Curd épouse enfin Lulu. En 1940, sa popularité est très grande. Bénéficiant de l'exemption accordée aux comédiens par le régime hitlérien afin d'entretenir le moral des troupes, le jeune acteur est dispensé de servir aux armées. Un peu plus tard, pour avoir trop souvent refusé de tourner des films de propagande (ou, selon d'autres sources, pour lui avoir répondu de manière impertinente), le sinistre Dr Goebbels fait interner l'acteur dans un camp de concentration en Hongrie !
En 1944, durant le tournage de «Jeunes filles de Vienne», il rencontre l'actrice Judith Holzmeister. Divorçant de Lulu en 1947, il épouse la jeune femme le 16-10-1947. Les tourtereaux vivent ensemble une période de grand bonheur, pratiquant leur métier dans des troupes ambulantes. Le couple divorcera toutefois en 1955.
Son attitude réservée sous le régime nazi fait de Curd Jürgens un interprète inévitable dans les nombreuses comédies allemandes de l'immédiate après-guerre. Il tint successivement dans ses bras toutes les jeunes actrices allemandes encore présentables: Irene von Meyendorff («Eine kleine Sommermelodie», 1944…), Kathe DörschKathe Dörsch («Das Kuckucksei», 1949), Judith Holzmeister («Le mystère de la vie», 1952…), Eva Bartok («Der letzte Walze», 1953…), Sonja ZiemannSonja Ziemann («Liebe ohne Illusion», 1955…) , Maria Schell («Le bandit au grand coeur», 1958…),…
Sa carrière nationale culmine en 1955, lorsqu'il interprête le fameux «Général du Diable» d'Helmut Kaütner et «Les rats» de Robert Siodmak. De cette partie de sa filmographie, peu connue chez nous, nous avons bien aimé le plus tardif «Le joueur d'échecs» de Gerd Oswaldf (1960), avec Claire Bloom.
En 1949, Curd Jürgens réalise son premier film de long métrage, «Prämien auf dem Tod», qui lui vaut une petite renommée internationale et notamment américaine. Il reviendra à la réalisation en 1951 pour «Gangsterpremiere».