Député, Homme d'état, Homme politique, Sénateur, Socialiste (Parti socialiste, Politique, Politique de gauche).
Enterré (où exactement ?).
Christian Bourquin, né le 7 octobre 1954 à Saint-Féliu-d'Amont (Pyrénées-Orientales) et mort le 26 août 2014 à Montpellier (Hérault), est un homme politique français.
Il a exercé différents mandats parmi lesquels député de la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales (1997-2002), président du conseil général des Pyrénées-Orientales (1998-2010), président du conseil régional de Languedoc-Roussillon (2010-2014) et sénateur des Pyrénées-Orientales (2011-2014).
Quatrième enfant d'une famille d'agriculteurs catalans de Saint-Féliu-d'Amont dans le Ribéral, il entre en 1973 à l'École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg et obtient un diplôme d'ingénieur en topographie. C'est à ce titre qu'il entre en 1977, à vingt-trois ans, à la mairie de Montpellier en tant qu'ingénieur territorial où il est rapidement repéré par Georges Frêche, nouvellement élu maire.
En novembre 1989, Christian Bourquin revient dans les Pyrénées-Orientales pour diriger le bureau local de OPAC, l'Office HLM en lien avec la ville de Perpignan.
En juin 1992, il prend la direction de la Fédération départementale du Parti socialiste. Aux élections législatives de mars 1993, il est encore inconnu du grand public, mais parvient au second tour des législatives dans la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales, et totalise 46 % des suffrages contre François Calvet (UDF).
En juin 1993, lors de l'élection municipale partielle de Perpignan qui fait suite à la démission du maire Paul Alduy, Christian Bourquin mène avec Jacqueline Amiel-Donat en deuxième position, une liste à « ossature politique » du Parti socialiste, ouverte à trois composantes de la cité, les écologistes, les acteurs économiques, les rapatriés pieds-noirs. Avec un résultat de 10%, il siège alors dans l'opposition face à Jean-Paul Alduy.
Il se présente aux cantonales à Millas en 1994 et devient conseiller général, puis maire de Millas en 1995, succédant à François Beffara, son beau-père. La dissolution de l'assemblée nationale au printemps 1997 lui permet d'être élu député de la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales qui lui avait échappée quatre ans plus tôtDamienne Beffara.
Aux élections cantonales françaises de 1998, il est le chef de file de la gauche qui gagne 90 % des sièges renouvelables. Ce résultat lui permet d'accéder à la présidence du conseil général qui le réélit en 2001. Il doit alors abandonner sa fonction de maire pour cause de cumul et son épouse Damienne Beffara le remplace comme première élue à la mairie de Millas.
Christian Bourquin perd son poste de parlementaire avec la vague bleue des législatives de 2002. Il a été condamné pour minoration des comptes de campagne lors de l'élection cantonale de 2001, le 7 janvier 2009.
La victoire de la gauche aux élections locales de 2004 lui permet d'accéder à la 1 vice-présidence du conseil régional de Languedoc-Roussillon en responsabilité de la commission des finances. Il est également réélu pour un troisième mandat, président du conseil général des Pyrénées-Orientales.
Il est à nouveau battu une troisième fois par son éternel rival UMP, François Calvet, lors des élections législatives de juin 2007 dans la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales.
La gauche conforte cependant sa majorité, réélisant Christian Bourquin pour un quatrième mandat de président du conseil général en 2008.
Le 23 février 2010, il est exclu du Parti socialiste suite à son ralliement à Georges Frêche, lui-même exclu du PS trois ans plus tôt pour des propos polémiques sur l'équipe de France de football.
À la suite du décès de Georges Frêche, il est désigné candidat à la présidence de la région Languedoc-Roussillon au quatrième tour de scrutin, par le groupe des socialistes exclus et des apparentés, en devançant Robert Navarro pour l'Hérault, Didier Codorniou pour l'Aude, Alain Bertrand pour la Lozère, et Damien Alary pour le Gard. Il est ainsi élu président du conseil régional de Languedoc-Roussillon le 10 novembre 2010, au premier tour de scrutin, contre trois autres candidats. Pour une raison de non-cumul des mandats, il avait démissionné la veille de son poste de président du conseil général.
Aidez-nous à localiser la tombe de Christian Bourquin en nous envoyant l'adresse du lieu où se trouve sa sépulture (cimétière...). Facultatif : transmettez-nous également les coordonnées GPS de l'emplacement exact de la sépulture de Christian Bourquin.
Nous n'avons pas de citations de Christian Bourquin pour le moment...
Si vous connaissez des citations de Christian Bourquin, nous vous proposons de nous les suggérer.
Proposez une citation.
Soyez le premier à poser une question sur Christian Bourquin.
Si vous ne trouvez ce que vous recherchez sur Christian Bourquin, décrivez-nous votre demande et nous vous répondrons personnellement dans les plus brefs délais.
Demandez-nous5 étoiles | 0 | |
---|---|---|
4 étoiles | 0 | |
3 étoiles | 0 | |
2 étoiles | 0 | |
1 étoile | 0 | |
0 étoile | 0 |
Vous avez des questions sur Christian Bourquin ? Des remarques ? Des infos à partager ?
Si vous connaissez un site qui parle de Christian Bourquin et susceptible d'apporter des informations complémentaires à cette page, vous pouvez nous proposer le lien. Après délibération (si nous pensons que le contenu proposé est intéressant), nous afficherons le lien vers cette nouvelle source d'infos et nous vous préviendrons par e-mail quand il sera publié.