Quoi qu'elle en dise, c'était une grande DAME de la chanson française, une poétesse.. (avis sur Barbara)
Clo63
a posté cette note et attribué 5 sur 5.
quoi qu'elle en dise, c'était une grande DAME de la chanson française, une poétesse. Elle avait une classe et une élégance rare... Elle était comme un joyau qui sort timidement de son écrin. Ses apparitions en dehors de la scène étaient rarissimes et elle n'en était que plus appréciée....
Sa personnalité sensible, généreuse en osmose avec son public, sa voix unique nous a emmené au paradis lors de ses magnifiques interprétations de "l'aigle noir", "ma plus belle histoire d'amour ", "Dis, quand reviendras-tu", "Göttingen".......
"L'aigle noir", raconte son enfance brisée par l'inceste commis par son père, lorsqu'elle n'avait que 10 ans...
Quand on le sait, le voile poétique se déchire et l'horreur apparaît en pleine lumière.
il y a 6 ans
5/5 : Le Paradis (la meilleure place) !!
4/5 : Le Paradis !
3/5 : Presque le Paradis...
2/5 : Presque l'Enfer...
1/5 : L'Enfer !
0/5 : L'Enfer (la pire place) !!
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Abcd Non, "L'aigle noir" n'évoque pas l'inceste commis par son père ! Barbara disait de cette chanson "Je l'ai rêvée : j’ai fait un jour un rêve, bien plus beau que la chanson, où j’ai vu descendre cet aigle, et je l’ai ensuite donnée à une petite fille de quatre ans, Laurence, qui était ma nièce. Après ce rêve, il m’est vraiment arrivé des choses extraordinaires ! » Le reste c'est le délire psychanalytique post mortem d'un auteur qui a fait/supposé une relation entre la chanson et la révélation de Barbara dans ses mémoires de cet inceste dont elle fut victime, sans jamais faire un lien avec la chanson. Après la psychanalyse de pacotille, Bruel (qui a repris la chanson), a lui imaginé une interprétation historique, considérant que L'aigle noir pourrait être une référence à l'emblème nazi... Quand chacun y va de son délire, "dit on joue à n'importe quoi ?". Les paroles se suffisent à elles mêmes se persuader que la chanson est pour Barbara quelque chose d'heureux de positif :
"... Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi Retournons au pays d'autrefois Comme avant, dans mes rêves d'enfant Pour cueillir en tremblant Des étoiles, des étoiles
Comme avant, dans mes rêves d'enfant Comme avant, sur un nuage blanc Comme avant, allumer le soleil Être faiseur de pluie Et faire des merveilles ...."
C'est d'un rêve qu'elle chante et non un cauchemar !
La chanson qui évoque ce qu'elle a subit pourrait-être "Au cœur de la nuit", titre méconnu enregistré en 1967 (que Barbara a créé en 1966 à Bobino et que jamais plus elle n'a inscrite à son répertoire), elle y parle déjà (quelques années avant L'aigle noir), d'« un bruissement d'ailes qui effleure son visage » et - sans le nommer - de la mort de son père et de pardon « pour qu'enfin tu puisses dormir, pour qu'enfin ton cœur repose, que tu finisses de mourir sous tes paupières déjà closes ».
" J’ai le souvenir d’une nuit Une nuit de mon enfance Toute pareille à celle-ci Une longue nuit de silence Moi qui ne me souviens jamais D’un passé qui m’importune C’est drôle, j’ai gardé le secret De cette longue nuit sans lune
...
Soudain, je me suis éveillée Il y avait une présence Soudain, je me suis éveillée Dans une demi somnolence C’était au dehors, on parlait À voix basse comme un murmure
...
J’allais, à demi éveillée, Longeant une allée obscure J’aillais, à demi éveillée, Guidée par l’étrange murmure Il y eut, je me le rappelle, Surgissant de l’allée obscure, Il y eut un bruissement d’ailes Là, tout contre ma figure C’était au cœur de la nuit, C’était une forêt profonde C’était là, comme cette nuit Un bruit survenant d’outre-tombe
Qui es-tu pour me revenir ? Quel est donc le mal qui t’enchaine ? Qui es-tu pour me revenir ? Et veux-tu que vers toi je vienne ? S’il le faut, j’irais encore Tant et tant de nuits profondes Sans jamais revoir l’aurore Sans jamais revoir le monde Pour qu’enfin tu puisses dormir Pour qu’enfin ton cœur se repose Que tu finisses de mourir Sous tes paupières déjà closes
Clo63https://www.la-croix.com/Culture/Musique/LAigle-noir-Barbara-drame-sublime-2017-07-30-1200866497 je ne sais que vous répondre Abcd, à chacun de voir, mais c'est bien sûr Barbara qui peut répondre, mais peut être n'avait elle pas envie de le dévoiler non plus, pour que sa chanson ne puisse être associée à ce drame ! les victimes de viol et d'inceste gardent leurs secrets en elles et distillent ce qu'elles souhaitent et quand elles le souhaitent.... l'aigle noir est une chanson en tout cas, qui ne laisse pas indifférent et dont les paroles parlent d'elles-mêmes... mm si elle dit qu'elle l'a rêvé... Les rêves sont souvent dictés par le subconscient qui lui ne peut faire l'impasse sur le vécu, j'en sais quelque chose, mais je m'arrêterais là... ;-) en tout cas, c'était une merveilleuse artiste que j'appréciais énormément tant pour ses oeuvres que sa personnalité...
Marnie2 "... Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi Retournons au pays d'autrefois Comme avant, dans mes rêves d'enfant Pour cueillir en tremblant Des étoiles, des étoiles
Comme avant, dans mes rêves d'enfant Comme avant, sur un nuage blanc Comme avant, allumer le soleil Être faiseur de pluie Et faire des merveilles ...."
C'est d'un rêve qu'elle chante et non un cauchemar !
moi je dirais qu'il peut s'agir d'un souhait de redevenir une enfant pure insouciante! d'avant son viol! je dis ça je dis rien!
"... Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Comme avant, sur un nuage blanc
Comme avant, allumer le soleil
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles ...."
C'est d'un rêve qu'elle chante et non un cauchemar !
La chanson qui évoque ce qu'elle a subit pourrait-être "Au cœur de la nuit", titre méconnu enregistré en 1967 (que Barbara a créé en 1966 à Bobino et que jamais plus elle n'a inscrite à son répertoire), elle y parle déjà (quelques années avant L'aigle noir), d'« un bruissement d'ailes qui effleure son visage » et - sans le nommer - de la mort de son père et de pardon « pour qu'enfin tu puisses dormir, pour qu'enfin ton cœur repose, que tu finisses de mourir sous tes paupières déjà closes ».
" J’ai le souvenir d’une nuit
Une nuit de mon enfance
Toute pareille à celle-ci
Une longue nuit de silence
Moi qui ne me souviens jamais
D’un passé qui m’importune
C’est drôle, j’ai gardé le secret
De cette longue nuit sans lune
...
Soudain, je me suis éveillée
Il y avait une présence
Soudain, je me suis éveillée
Dans une demi somnolence
C’était au dehors, on parlait
À voix basse comme un murmure
...
J’allais, à demi éveillée,
Longeant une allée obscure
J’aillais, à demi éveillée,
Guidée par l’étrange murmure
Il y eut, je me le rappelle,
Surgissant de l’allée obscure,
Il y eut un bruissement d’ailes
Là, tout contre ma figure
C’était au cœur de la nuit,
C’était une forêt profonde
C’était là, comme cette nuit
Un bruit survenant d’outre-tombe
Qui es-tu pour me revenir ?
Quel est donc le mal qui t’enchaine ?
Qui es-tu pour me revenir ?
Et veux-tu que vers toi je vienne ?
S’il le faut, j’irais encore
Tant et tant de nuits profondes
Sans jamais revoir l’aurore
Sans jamais revoir le monde
Pour qu’enfin tu puisses dormir
Pour qu’enfin ton cœur se repose
Que tu finisses de mourir
Sous tes paupières déjà closes
...
je ne sais que vous répondre Abcd, à chacun de voir, mais c'est bien sûr Barbara qui peut répondre, mais peut être n'avait elle pas envie de le dévoiler non plus, pour que sa chanson ne puisse être associée à ce drame ! les victimes de viol et d'inceste gardent leurs secrets en elles et distillent ce qu'elles souhaitent et quand elles le souhaitent.... l'aigle noir est une chanson en tout cas, qui ne laisse pas indifférent et dont les paroles parlent d'elles-mêmes... mm si elle dit qu'elle l'a rêvé... Les rêves sont souvent dictés par le subconscient qui lui ne peut faire l'impasse sur le vécu, j'en sais quelque chose, mais je m'arrêterais là... ;-)
en tout cas, c'était une merveilleuse artiste que j'appréciais énormément tant pour ses oeuvres que sa personnalité...
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Comme avant, sur un nuage blanc
Comme avant, allumer le soleil
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles ...."
C'est d'un rêve qu'elle chante et non un cauchemar !
moi je dirais qu'il peut s'agir d'un souhait de redevenir une enfant pure insouciante! d'avant son viol!
je dis ça je dis rien!