Francais, né le 26 décembre 1926 et mort le 23 août 2018
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Jean-Marie Pirot, connu sous le nom d'artiste d'Arcabas, né le 26 décembre 1926 à Trémery en Lorraine et mort le 23 août 2018 à Saint-Pierre-de-Chartreuse, est un peintre et sculpteur français. Le Lorrain, devenu Chartroussin, était un artiste reconnu en France et à l'étranger d'art sacré contemporain. Il décora de nombreuses églises en France. Son oeuvre figurative et hautement colorée puisait directement à la source biblique.
Fils d'instituteur, Jean-Marie Pirot devenu plus tard Arcabas, naît le 26 décembre 1926 à Trémery en Moselle. Arcabas passe son enfance à Metz. La première grande déchirure de sa vie est la Seconde Guerre mondiale. Comme tant d'autres Malgré-nous en Moselle annexée, Jean-Marie Pirot est incorporé de force dans l'armée allemande, et voit le sang couler à 17 ans.
Formé à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, où il est admis définitivement le 9 juin 1945 sous le n° 8541 à l'Atelier de Nicolas Untersteller (1900-1967) qui deviendra directeur de l'école en 1948. Il y a pour condisciples : Ernest Risse peintre verrier, Hubert Villaret, Geneviève Laurent, Henriette Lambert et d'autres de l'Atelier de Jean Dupas, dont le peintre fresquiste Geoffroy Dauvergne. Il se tourne vers l'enseignement à l'École des beaux-arts de Grenoble ; ce sont ses étudiants qui lui donnent son surnom.
À partir de 1953, il se fait connaître à travers une œuvre monumentale réalisée en plusieurs étapes pendant plus de 30 ans : l'ensemble d'art sacré de l'église Saint-Hugues-de-Chartreuse à St-Pierre-de-Chartreuse dans le massif du même nom, commencée en 1951 et terminée en 1986. L'église Saint-Hugues est devenue musée départemental d'art sacré en octobre 1984, lors de la donation de cette œuvre par l'artiste au Conseil général de l'Isère.
Jean-Marie Pirot est professeur titulaire, chef d'atelier de peinture à l'École des Beaux Arts de Grenoble de 1950 à 1969. Il expose à la première Biennale de Paris en 1959. De 1961 à 1972, il crée les décors et les costumes de : La Danse de la mort d'August Strindberg ; Le Journal d'un curé de campagne de Bernanos, Les Justes d'Albert Camus, avec la Comédie des Alpes L'histoire du soldat de Ramuz et Stravinsky à l'Opéra du centre national des arts du Canada. Puis, de 1969 à 1972, il est « artiste invité » par le Conseil national des arts du Canada, et professeur titulaire à l’université d’Ottawa, où il crée et dirige « l'atelier collectif expérimental ». De retour en France, il fonde un atelier d’arts plastiques « Éloge de la Main » à l'université des sciences sociales de Grenoble.
Il a reçu depuis des commandes du gouvernement français, de collectivités locales ou de communautés religieuses.
En 1994, il réalise, avec son fils Étienne, à la Cathédrale Saint-Pierre de Rennes, l'autel de célébration, le mobilier liturgique, l'ambon et la cathèdre, clipeata. Cette œuvre fut consacrée par Monseigneur Jacques Jullien, archevêque de Rennes, en 1995.
Il a réalisé le mobilier liturgique de la chapelle où est inhumé Robert Schuman à Scy-Chazelles en Moselle. Il s'agit de l'œuvre la plus importante réalisée par l'artiste dans son département d'origine.
Cependant, dauphinois de cœur, l'artiste est très présent dans différentes collections privées ou publiques en Rhône-Alpes : préfecture de Grenoble (fresque et toile), basilique de la Salette (peintures et vitraux), église œcuménique de Chamrousse (mur de lumière, tabernacle et toile), église de Pontcharra (retable), églises de Moirans, du Sappey, de l'Alpe d'Huez (vitraux de l'Église Notre-Dame-des-Neiges de L'Alpe d'Huez). Mais aussi ailleurs en France (mobilier liturgique pour la cathédrale de Saint-Malo, en collaboration avec le sculpteur Étienne ; mosaïques de l'école de Ferette en Alsace) ainsi qu'à l'étranger : à Bruxelles, Francfort, Berlin, Ottawa, Montréal (Musée des Beaux Arts), au Panama, au Japon, au Mexique et aux États-Unis. En 2008 il fut chargé de l'aménagement complet (peintures, sculptures, vitraux, céramique du sol, mobilier liturgique, chasubles) de la Chapelle de la communauté de Piturello à Torre de Roveri à Bergame en Italie ainsi que de la Campanella (5 cloches), puis de la Chapelle de la Peta, à Costa Serina : vitraux, toile, mobilier liturgique. En 2012 il est pressenti pour créer les vitraux de la basilique du Sacré-Cœur de Grenoble en cours de rénovation : 24 vitraux (de 13 m² chacun) sur le thème de la Création, qui seront réalisés par l'Atelier Berthier-Bessac. En mars 2016, les vitraux monumentaux sont inaugurés dans la basilique.
Arcabas a par ailleurs fait de nombreuses expositions, à Paris, Berlin, Bruxelles, Luxembourg, Ottawa, Bergame, Francfort, Lyon, Grenoble, Marseille ou Strasbourg.
Arcabas est mort le jeudi 23 août 2018 à l'âge de 91 ans à Saint-Pierre-de-Chartreuse (France, Isère).
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