Artiste, Écrivain (Art, Littérature).
Francais, né le 16 avril 1844 et mort le 12 octobre 1924
Enterré (où exactement ?).
Fils d'un libraire, il poursuivit à Paris des études médiocres. Après des débuts difficiles, il fut engagé, en 1869, comme lecteur chez Alphonse Lemerre, qui l'introduisit dans les milieux parnassiens: il collabora au Parnasse contemporain, dont il prépara en particulier le troisième recueil (1875), en refusant les vers de Mallarmé et de Verlaine. Il publia Jocaste en 1879, puis, en 1881, son premier ouvrage important, Le Crime de Sylvestre Bonnard, que suivirent Les Désirs de Jean Servien (1882), Abeille (1883), Le Livre de mon ami (1885), Nos Enfants (1886), etc. ~ Entré dès 1879 au Globe et à la Revue alsacienne, il collabora également à Les Lettres et les arts (1885-1886), Le Temps (à partir de 1886), La Revue des deux mondes (1889), L'Echo de Paris (1892); ses articles furent recueillis en volume, à partir de 1888, sous le titre La Vie littéraire. ~ En 1890, année où parut son roman Thaïs, il put se permettre de quitter son poste à la bibliothèque du Sénat.
Il écrivit alors La Rôtisserie de la reine Pédauque (1893), Le Lys rouge et Le Jardin d'Epicure (1894). Il entra à l'Académie française en 1896. ~ Dreyfusard dès 1897, il s'orienta par la suite vers le socialisme, tandis que paraissait la série Histoire contemporaine: L'Orme du mail et Le Mannequin d'osier (1897), L'Anneau d'améthyste (1899), Monsieur Bergeret à Paris (1901). Il exprima son engagement politique dans L'Eglise et la République (1904) et Vers les temps meilleurs (1906). Les deux oeuvres les plus importantes de sa dernière période sont Les Dieux ont soif (1912) et La Révolte des anges (1914). Il reçut le prix Nobel en 1921. ~ Sa position à l'égard de Zola se modifia au fil des années.
Il accueillit L'Assommoir par un article nuancé, où il salua la force du romancier tout en blâmant sa brutalité. Il attaqua violemment La Terre, mais parla de La Bête humaine avec une sympathie dont Zola lui sut gré, et exprima son admiration pour La Débâcle. L'affaire Dreyfus rapprocha naturellement les deux hommes, et aux funérailles de Zola, Anatole France déclara: «Il fut un moment de la conscience humaine.»
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Les meilleures citations d'Anatole France.
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence.
L'absence de tes yeux devant les miens, de ton visage proche du mien, de tes lèvres contre les miennes est pour moi le début d'une agonie amoureuse.
Tous les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie.
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