Ahmed Chah Massoud

 
Ahmed Chah Massoud
1953 - 2001
 

Commandant, Militaire (Guerre).

Nationalité afghane Afghan, né le 2 septembre 1953 et mort le 9 septembre 2001

48 ans Mort à l'âge de 48 ans (de quoi ?).

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Biographie

Ahmed Shah Massoud (2 septembre 1953 – 9 septembre 2001), fréquemment appelé le commandant Massoud, était le commandant du Front uni islamique et national pour le salut de l'Afghanistan, du Jamiat-e Islami (en) et le chef de l'Armée islamique, une armée ayant combattu contre l'occupation soviétique puis le régime des talibans de 1996 à 2001.

Sa réputation de chef militaire, et notamment son surnom de « Lion du Pandjchir », vient du fait qu'il a réussi à repousser sept attaques d'envergure des troupes soviétiques contre la vallée du Pandjchir, au nord-est de Kaboul. Attribué à Al-Qaïda, son assassinat par attentat-suicide survient deux jours avant les évènements du 11 septembre 2001.

Ahmed Chah Massoud est né en 1953 dans le village de Bazarak, au Pandjchir, en Afghanistan. Son nom de baptême est Ahmed Shah. Il prend le nom de « Massoud » comme nom de guerre pendant le mouvement de résistance de 1974. Son père, Dost Mohammed Khan, est alors colonel dans l'armée royale afghane. De son Pandjchir natal, sa famille habite brièvement à Herat avant de s'installer à Kaboul, où Massoud passera son enfance. Massoud étudie au renommé Lycée français de Kaboul. Considéré comme un élève doué, il poursuit des études d'ingénieur à l'Université de Kaboul. Massoud parle persan, pachtoune, ourdou et français, et sait lire l'anglais.

En 1973, Mohammed Daoud Khan est élevé au pouvoir par un coup d'État soutenu par le parti communiste afghan, établissant la République d'Afghanistan. Ces évènements donnent naissance au mouvement islamiste et islamique, opposé à la progression de l'influence communiste et soviétique dans le pays. Pendant ce temps, alors qu'il est étudiant à l'Université de Kaboul, Massoud participe à l'« Organisation de la jeunesse musulmane » (Sazman-i Jawanan-i Musulman), la branche estudiantine du Jamiat-e Islami (en) (« Société islamique »), dont le président est Burhanuddin Rabbani. L'Université de Kaboul est le centre de l'activisme politique durant cette période.

En 1975, après un soulèvement raté de la Jeunesse Musulmane, un schisme profond et durable se forme entre le mouvement islamiste et le mouvement islamique. La « Société islamique » se scinde entre les partisans de la modération rassemblés autour de Massoud et Rabbani, au sein du Jamaat-e Islami, et les éléments islamistes radicaux entourant Gulbuddin Hekmatyar, qui fonde le Hezb-e Islami. Le conflit atteint une telle intensité que Hekmatyar tente d'assassiner le jeune Massoud, alors âgé de 22 ans.

Les communistes prennent officiellement le pouvoir en 1978. Pensant qu'une révolte armée contre les communistes recevrait le soutien du peuple, Massoud, le 6 juillet 1979, commence une insurrection dans le Pandjchir, qui d'abord échoue. Il décide d'éviter une confrontation conventionnelle contre les nombreuses forces gouvernementales et de mener une guerre de guerilla. Par la suite, il prend l'entier contrôle du Pandjchir et chasse les troupes communistes afghanes. Pendant la période suivante, le prestige personnel et l'efficacité de l'organisation militaire persuade les commandants locaux de venir et apprendre auprès de Massoud. Dès le début de la guerre, les moujahidines de Massoud attaquent les forces d'occupation soviétiques, prennent en embuscade les convois afghans et soviétiques traversant la passe de Salang, et provoquent des pénuries de carburant dans Kaboul.

Malgré de constantes attaques de la part de l'Armée rouge et de l'armée afghane, Massoud augmente sa force militaire. Ayant débuté en 1980 avec une force de 1 000 guerilleros mal équipés, les moujahidines de la vallée du Pandjchir atteignent un effectif de 5 000 hommes en 1984. Après avoir étendu son influence autour de la vallée, Massoud accroît ses forces de résistance à 13 000 combattants en 1989. L'armement des moujahidines est constitué d'armement soviétique pris à l'ennemi. La plupart des armes et munitions sont récupérées sur le champ de bataille, seuls 20% de l'armement sont importés par les caravanes.

Pour organiser le soutien des moujahidines, Massoud établit un système administratif où sont appliqués la loi et l'ordre (nazm) dans les secteurs sous son contrôle. Le Pandjchir est divisé en 22 bases (qarargah) gouvernées par un commandant militaire et un administrateur civil, disposant chacune d'un juge, d'un procureur et d'un avocat d'office.

Massoud instaure des institutions politiques démocratiques fondées autour de cinq comités : un comité militaire, chargé du recrutement et de la répartition des armes, des vêtements et des vivres ; un comité économique, chargé de l'approvisionnement de la vallée, du prélèvement des taxes et de la monnaie : l'afghani d'avant 1978 ; un comité culturel, chargé de la propagande et notamment la diffusion des affiches du Jamaat-e Islami exilé au Pakistan ; un comité des services secrets, chargé de recueillir le renseignement, infiltré partout dans Kaboul, jusque dans l'état-major des armées ; et enfin un comité judiciaire, chargé de juger les prisonniers de guerre. Une prison est créée spécialement à cet effet. Elle contient essentiellement des officiers et des militants communistes. Les prisonniers de guerre afghans sont désarmés et relâchés, et rejoignent éventuellement la résistance afghane. Un hôpital est également mis en place, avec l'aide de médecins français de l'Aide médicale internationale.

Massoud forme lui-même les combattants de la liberté. Sa popularité attire des commandants d'autres régions pour former leurs troupes, auprès de Massoud. L'entraînement dure deux mois et les opérations militaires sont limitées à quinze jours, après lesquels les moujahidines peuvent retourner auprès de leur famille. La résistance populaire et organisée, met à mal les troupes soviétiques constituées, pour la plupart, d'appelés du contingent.

À un journaliste français étonné du succès de la résistance, Massoud répond : « Je pense que notre succès est dû à quatre raisons : la première, c'est que nous combattons tous, le combattant fait la guerre avec l'ennemi pour gagner le Janat (« jardin de Dieu »). Ils pensent ainsi : si nous mourons, nous gagnerons le Janat. Pour cette raison, ils n'ont pas peur de la mort. La première raison, c'est l'aide de Dieu. La deuxième raison, c'est que les moujahidines sont très courageux, ils sont prêts à continuer la guerre. La troisième raison, c'est la structure de la vallée, faite de montagnes et de rivières. Elle nous est favorable, et défavorable à l'ennemi. La quatrième raison, c'est que l'ennemi ne connaît pas cette vallée. »

En 1985, Massoud passe une trêve de deux ans avec les généraux soviétiques, qui lui permet d'étendre son influence dans tout le nord-est du pays. En 1986, au plus fort de la guerre contre les troupes soviétiques, Ahmed Shah Massoud fonde le Shura-e Nazar (« conseil de surveillance »). Ce conseil va vite devenir le véritable centre politique de tout le nord de l'Afghanistan. Les provinces de Kapisa, Parwan, Kaboul, Kunduz, Baghlan, Balkh, Takhar et Badakhshan se trouvent pour la première fois rassemblées sous un seul commandement. Cette organisation est alimentée essentiellement par l'aide humanitaire, le commerce d'émeraude et de lapis-lazuli et, vraisemblablement, par le trafic de drogue.

En 1989, après le retrait des troupes soviétiques, Massoud n'est pas en mesure de prendre la capitale immédiatement. Il doit faire face à la milice du pachtoune Gulbuddin Hekmatyar, financé par les services secrets américains (CIA) et pakistanais (ISI), et à l'armée nationale afghane. Le jeu américain consistait alors à soutenir les combattants les plus fondamentalistes, estimant qu'ils seraient les plus féroces au sein de la lutte contre l'occupant soviétique. Ainsi Hekmatyar reçut au cours du conflit près de 80 % de l'aide américaine. En 1990, après l'entrée de l'armée soviétique à Bakou pour reprendre le contrôle de la capitale de l'Azerbaïdjan, qui vient de se soulever, il lance un appel aux musulmans vivant en URSS à se soulever : « Qu'ils déclenchent la lutte contre la domination soviétique et conquièrent leur liberté le plus vite possible ». En 1992, Massoud passe un marché avec le sulfureux Abdul Rachid Dostom, le chef d'une milice ouzbèke ayant combattu pour l'armée soviétique, afin de rentrer sans combattre dans Kaboul. Le 19 mars 1992, un « conseil militaire » composé de miliciens ouzbeks et tadjiks et des troupes du commandant Massoud s'empare de Mazâr-e Charîf, ainsi que de onze provinces du Nord. Les forces du commandant Massoud entrent dans Kaboul le 29 avril. Un premier gouvernement provisoire est mis en place le 28 juin, présidé par Burhanuddin Rabbani, leader modéré du Jamaat-e Islami. Massoud est nommé ministre de la Défense. La rivalité entre les différentes factions politiques, et notamment entre Massoud et Gulbuddin Hekmatyar, provoque la seconde bataille de Kaboul.

De 1992 à 1994, Massoud parvient à étendre son emprise sur la capitale en chassant le Djoumbesh et le Hezb-e Wahdat de Kaboul. À l'automne 1994, une nouvelle force politique, les talibans, s'empare du sud du pays, majoritairement pachtoune, et expulse Gulbuddin Hekmatyar des environs de Kaboul. Ce dernier se rallie finalement au commandant Massoud et obtient le poste de Premier ministre au sein du gouvernement de Burhanuddin Rabbani. Massoud perd au cours de ces années beaucoup de sa légitimité. Forcé de s'allier à des commandants peu recommandables, comme Abdul Rasul Sayyaf, au service d'un gouvernement incompétent, celui du tadjik Burhanuddin Rabbani, et forcé de se battre contre Gulbuddin Hekmatyar, il est de plus en plus considéré comme un seigneur de guerre parmi d'autres. De plus, dans un pays au sentiment communautaire fort, Massoud est systématiquement présenté comme « tadjik », réduisant ainsi son audience sur la scène politique.

De 1994 à 1996, soutenus par l'armée pakistanaise, les talibans conquièrent l'essentiel du pays et instaurent une dictature fondamentaliste. Le 27 septembre 1996, ils prennent Kaboul, et le mollah Omar, chef charismatique du mouvement et « commandeur des croyants », prend le contrôle du pouvoir.

Indépendant et opposé aux extrémistes religieux ou politiques, Massoud entretient des relations tumultueuses avec les Pakistanais, les Américains, les Saoudiens, et les tendances pro-iraniennes ou pro-saoudiennes de son propre parti, le Jamaat-e Islami. Les Américains ne lui font pas confiance, et leur politique internationale vise à soutenir les autorités du Pakistan, qui eux-mêmes soutiennent les talibans. Les puissances étrangères lui retirent petit à petit leur soutien logistique ou matériel, mais Massoud parvient néanmoins à repousser les offensives talibanes sur son fief du Pandjchir.

Le 2 juillet 2000, il reçoit une délégation de femmes dans la vallée du Pandjchir et signe la Charte des droits fondamentaux de la femme afghane, rédigée et promulguée quelques jours plus tôt à Douchanbé (Tadjikistan) par des Afghanes en exil, à l'initiative de l'association NEGAR-Soutien aux femmes d'Afghanistan. Il est invité en avril 2001 à Strasbourg par la présidente du Parlement européen, Nicole Fontaine. Il y dénonce les ingérences étrangères et sollicite une aide financière pour répondre aux nécessités des familles fuyant le régime taliban et se réfugiant dans la vallée du Panjshir. En août 2001, quelques jours avant son assassinat, il confie à un groupe de Français que l'aide humanitaire n'est pas arrivée.

Il est tué dans un attentat suicide le 9 septembre 2001 à Khwadja Bahauddin, dans la province de Takhar au nord-est de l'Afghanistan. Les auteurs de l'attentat sont deux membres d'Al-Qaïda, les Tunisiens Dahmane Abd el-Sattar (mari de l'islamiste Malika El Aroud) et Rachid Bouraoui el-Ouaer, deux hommes vivant à Bruxelles, en Belgique, qui ont pu l'approcher grâce à une lettre de recommandation du Centre d'observation islamique (organisation basée à Londres). Ils se sont fait passer pour des journalistes munis de faux passeports belges et équipés d'une caméra volée à France 3 à Grenoble, élément qui met en évidence l'importance de la région sud-lyonnaise dans l'enquête terroriste. Le faux cameraman Bouraoui el-Ouaer fait exploser la ceinture de TNT scotchée sur son ventre. Massoud, gravement blessé au visage, est transporté en jeep dans un hélicoptère qui l'emmène à l'hôpital militaire de Farkhar (en) mais il meurt au cours du trajet.

Sa mort a précédé de deux jours les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, et les deux événements semblent coordonnés. Une lettre de recommandation du journaliste Karim Touzani (pseudonyme utilisé par Dahmane Abd el-Sattar) adressée à Massoud avait été tapée en mai 2001 sur un ordinateur utilisé par Ayman al-Zawahiri et Mohammed Atef.

À plusieurs reprises, Massoud avait essayé d'attirer l'attention de la communauté internationale sur le danger représenté par Oussama ben Laden et, selon certaines sources, préparait même une confrontation d'importance avec l'appui des États-Unis contre les talibans et Al-Qaïda.

La République islamique d'Iran entretenait des rapports tendus avec le régime des talibans qui considérait les chiites comme hérétiques. Cependant, certains indices suggèrent un rapprochement entre les talibans et l'Iran à la veille de l'assassinat de Massoud. Entre le 9 et le 11 septembre 2001, Mohammad Khatami a informé George W. Bush, par voie diplomatique, que l'Iran était étranger à cet assassinat, lui laissant supposer que c'était l'oeuvre d'Al-Qaïda. Pourtant, selon une enquête du FBI, l'ambassade d'Iran à Bruxelles aurait contribué à l'attentat en fournissant des passeports belges aux deux assassins.

De façon mieux établie, les deux exécutants ont bénéficié de la complicité d'un groupe islamiste dirigé par Tarek Maaroufi, un Tunisien naturalisé belge, auquel se rattachait notamment Adel Tebourski, un binational franco-tunisien qui fournira les faux passeports et l'argent. Ce groupe était déjà impliqué dans plusieurs affaires, notamment dans l'acheminement de volontaires vers les camps d'entraînement d'Al-Qaïda en Afghanistan.

En novembre 2001, Adel Tebourski est arrêté en France pour complicité dans la préparation de l'assassinat de Massoud. Jugé en mai 2005 après trois ans et demi de détention préventive et condamné à six ans de prison, il bénéficie des remises de peine prévues par la loi et il est libéré le 22 juillet 2006. Mais, le 21 juillet, il avait été déchu par décret de sa nationalité française, acquise en 2000. Il dépose une demande d'asile qui est rejetée et, en procédure d'« urgence absolue », il est expulsé vers la Tunisie le 7 août 2006. Les autorités tunisiennes le laissent en liberté sous une surveillance policière « ostentatoire ».

Tarek Maaroufi, arrêté en Belgique le 18 décembre 2001, est condamné à 6 ans de prison pour plusieurs affaires de terrorisme, peine portée à 7 ans en appel.

Si Massoud est vénéré comme un saint dans la vallée du Pandjchir où sa tombe fait l'objet d'un pélerinage, et semble être devenu pour les Tadjiks un héros national, beaucoup d'Afghans gardent un souvenir mitigé de lui. De nombreux Hazaras, membres de la deuxième plus importante minorité ethnique d'Afghanistan, ne lui pardonnent pas d'avoir massacré des Hazaras dans le sud de Kaboul où les hommes de Massoud avaient agressé et pillé. C'est en partie pour cela que beaucoup d'habitants de Kaboul ont plus tard bien accueilli l'arrivée des talibans .

Ahmed Chah Massoud était marié et père de cinq filles et d'un fils. Après sa mort, la famille part s'installer en Iran. Trois de ses filles ont mené des études de médecine en Égypte et son fils, Ahmad, qui a étudié au Royaume-Uni, souhaite mener une carrière politique en Afghanistan dans la lignée du combat de son père défunt.

Source : fr.wikipedia.org  

Tombe

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Fiche d'identité

Identité

  • Nom complet : --
  • Nationalité (à sa mort) : Afghane Drapeau afghan
  • Nationalité (à sa naissance) : --
  • Sexe : Masculin

Domaines d'activité

Noms

  • Nom usuel : Ahmed Chah Massoud
  • Nom complet : --
  • Prénom : Ahmed Chah
  • Noms dans d'autres langues : --
  • Homonymes : 0 (aucun)
  • Nom de famille : Massoud
  • Pseudonyme : --
  • Surnom : --
  • Erreurs d'écriture : lion du Panshir, Ahmad shah Massoud, Commandant Massoud, ahmad massoud, ahmed massoud, masoude

Naissance

  • Signe astrologique du zodiaque : --
  • Signe astrologique chinois : --

Décès

  • Âge de mort : 48 ans
  • Cause de mort : --

Obsèques

  • Date des obsèques : --
  • Lieu de sépulture : --
  • Type de funérailles : --

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 C'était un grand combattant, c’était un des rare "islamiste" fréquentable et non rétrograde
C'était un grand combattant, c’était un des rare "islamiste" fréquentable et non rétrograde
Commentez - il y a 4 ans
 Un homme courageux et intelligent qui se battait pour son peuple et l'avenir de son pays.
C'était un homme courageux et intelligent qui se battait pour son peuple et l'avenir de son pays .
Commentez - il y a 6 ans
 Un visionnaire altruiste mais aussi bien sûr un petit peu soumis à sa culture islamique et à celle de la guerre.
Voir les nombreux films qui lui sont consacrés pour saisir à quel point il était à la fois un visionnaire altruiste mais aussi bien sûr un petit peu soumis à sa culture islamique et à celle de la guerre.
Commentez - il y a 4 ans
4 notes ►

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Donias tombe de Ahmed Chah Massoud
Répondre - il y a 6 ans
Donias Sépulture du commandant Massoud, dans la vallée du Pandjchir.
Répondre - il y a 6 ans

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